Copépodes vivants pour hippocampes, Synchiropus, coraux

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Les copépodes vivants pour hippocampes, Synchiropus, coraux ...

Lorsque l'on maintient dans ses aquariums des planctonophages en général, et des hyppocampes, des Syngnathes ou des Synchiropus en particulier, se procurer de la nourriture vivante pour récifal doit être un préoccupation de tous les instants. Bien que ne pouvant constituer à eux seuls une nourriture vivante pleinement satisfaisante, les copépodes présentent plusieurs avantages qui expliquent pourquoi ces derniers sont le plus souvent proposés par lesboutiques en ligne proposant à la vente de la microfaune vivante

L'avantage quantitative

La classe des copépodes est incontestablement la plus représentée, proportionnellement, dans une  eau véritablement chargée en zooplancton. Par exemple, dans un prélèvement d'eau de mon élevage de microfaune zooplanctonique, les espèces de copépodes sont tellement nombreuses que ce sont elles que l'on aperçoit immédiatement en posant le premier coup d'oeil dans l'échantillon. Il est difficile d'estimer le nombre de copépodes dans un prélèvement de 50 cl ( 500 ml, une petite bouteille d'eau ). À vue de loupe, on peut sans trop se tromper, penser qu'ils sont plusieurs centaines. Et encore, on ne voit bien que les plus "gros" ; on devine simplement les plus petits sans être bien certains que ce sont des micro-organismes appartenant à cet ordre.

Ce sont les copépodes qui donnent immédiatement une valeur de nourriture vivante à un prélèvement de mon élevage que je décide d'ajouter dans ce seul but. À moins de verser la bouteille de 500 ml la nuit, je sais que la très grande majorité de ces copépodes finit dans le ventre de mes poissons ou dans la bouche de mes coraux. Le reste vient se coller sur les vitres et prennent rapidement l'habitude de descendre dès le lever du jour jusqu'à la surface du sable où ils se cachent dans ses interstices. Des poissons très vifs, comme les Chromis Viridis par exemple, prennent très vite l'habitude de cueillir ces copépodes quand ils ont l'imprudence de se tenir trop haut sur la vitre au-dessus du substrat. Les hyppocampes préféreront les gober lorsqu'il déambulent sur les algues supérieures et les Synchiropus les captureront à la surface du sable ou des pierres. 

L'avantage qualitative :

Les copépodes ne sont ni plus ni moins nutritifs pour les planctonophages que les autres classes de microfaune. En revanche, ils ont l'énorme avantage desupporter relativement bien le transport postal quand celui-ci dépasse les 72 heures ( un délai que j'estime en général raisonnable pour la majorité des espèces zooplanctoniques ; 48 heures étant bien entendu préférable. ). Certains commerçants préconisent une conservation au réfrigérateur dans le cas où l'aquariophile ne souhaite pas verser la totalité du flacon immédiatement dans son bac ; pour ma part, dans ce cas, je trouve préférable de les laisser à température ambiante dans un simple petit bac en plastique empli avec de l'eau de mer de son récifal et d'y adjoindre un petit aérateur.

L'autre avantage, et non des moindres, est que les copépodes sont suffisament visibles pour que même morts les poissons de pleine eau les chassent dans le courant des pompes de brassage. Les autres espèces de microfaune décédées pendant le voyage ( il y en aura toujours ), de tailles microscopiques, serviront de repas aux coraux et autres invertébrés sessiles, qui sont naturellement armées ( tentacules, toiles, plumeaux, tubes d'aspiration ) pour les attraper en pleine eau. À moins d'y introduire une fiole de gammares adultes morts, je n'ai jamais compris les récifalistes qui craignent de polluer leur bac avec un ajout de microfaune. Les prédateurs dans un aquarium, même en phase de démarrage ( avec quelques pierres vivantes ), sont trop nombreux pour que des restes subsistent. En revanche, ces mêmes aquariophiles "micro-phobiques" nourriront sans hésitation leurs coraux avec du plancton mort, du moment où ce dernier est distribué par une marque connue. Allez comprendre ! 

Peut-on se contenter des copépodes ?

Ma réponse est non, absolument non ! Pas plus que des rotifères d'ailleurs. En tous cas pas dans le cas où l'on héberge des poissons strictement planctonophages ( hyppocampes, Syngnathes ou Synchiropus ). Les passionnés de Syngnathiformes savent trop bien à quel point la vie de leurs pensionnaires ( chevaux de mer, poissons-trompettes, poisson-flûtes ) dépend en grande partie de la variété spécifique de la nourriture vivante. Un hyppocampe, tout comme un Dragonnet, pourra donner l'impression de se contenter de copépodes ou de rotifères, puis un jour, il meurt sans signe avant-coureurs de détresse. Si les carences alimentaires peuvent être évitées grâce aux nourritures sèches de qualité en ce qui concerne bien d'autres poissons d'aquarium d'eau de mer, ce n'est pas le cas des poissons refusant absolument ce type d'aliment. Le zooplancton varié spécifiquement est finalement la seule nourriture qui soit valable pour eux

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